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11 plantes autorisées pendant la grossesse

by 9 janvier 2019

Nausées, jambes lourdes, reflux gastrique, insomnie, varices…
Pour gérer tous ces petits maux liés à la grossesse, il y a plusieurs plantes autorisées pendant la grossesse. Elles sont en générales très efficaces et non aucun effet secondaire sur ta santé ni sur celle de ton bébé.

Précautions :
– Toujours demander l’avis d’un professionnel avant l’utilisation d’une plante surtout si vous êtes sous traitement car les plantes peuvent être contre indiquées avec la prise de certain médicament…
Certaines peuvent avoir une action anticoagulante, d’autres peuvent impacter la pression artérielle….
En règle générale, il est recommandé de ne pas avoir recours à l’automédication.
– Certaines plantes ne seront autoriser qu’en fin de grossesse (comme les feuilles de framboisier ou de ronce car elles favorisent l’accouchement)
– Utilise les plantes en tisane (ce qui te permettra de t’hydrater) ou en gélules, jamais en teinture mère ou en sirop (à cause de la présence d’alcool)
– Toujours veiller à la provenance des plantes, toujours les choisir bio.
– Ne pas mélanger plus de 4 plantes dans les préparations

N’hésite pas à consulter un/une naturopathe qui pourra te conseiller afin d’optimiser ta santé pour une grossesse sereine (hygiène alimentaire, gestion du stress, des émotions, respirations…)


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Le gingembre
 : pour les nausées :
Reconnu par L ‘OMS depuis 1999 pour son efficacité et sa sécurité, la racine de gingembre est incontournable pendant la grossesse.
Utilise le en infusion à raison de 1g de gingembre rappé pour 1l d’eau bouillante. Laisse infuser 10 min, filtre, ajoute du miel ou du citron (si tu le veux) et bois cette préparation 2 fois par jour (maximum 3 fois par jour).
Tu peux également acheter du gingembre en gélule à prendre en fonction de la posologie du labo.
Attention : L’utilisation du gingembre ne se fait sur du long terme, mais quelques jours seulement.
La marjolaine et la mélisse soulagent aussi les nausées de la femme enceinte.

La fleur d’oranger : Angoisse, anxiété, insomnie
C’est propriété calmante et relaxante vont t’aider à de détendre efficacement et favorisent un bon sommeil réparateur.
En infusion, 2 cuillère à soupe dans un litre d’eau.
Elle existe aussi en brume pour vaporiser sur ton oreiller au coucher, et en huile pour mettre dans ton bain
Le passiflore, la lavande, la mélisse, le tilleul peuvent aussi être utiliser pour se relaxer.

La vigne rouge : Pour les jambes lourdes
Pendant la grossesse, il n’est pas rare de voir des varices s’installer : la faute aux hormones qui fragilisent les veines et au poids du ventre qui va exercer une pression sur les membres inférieurs.
La vigne rouge est une plante circulatoire qui soulagera tes jambes lourdes
A prendre en infusion à raison de 2 cuillères à soupe par tasse d’eau
L’hamamélis est aussi conseillée pour les jambes lourdes

L’hamamélis : pour soulager les seins tendus et les hémorroïdes (les varices aussi)
L’hamamélis soulage les inflammations bénignes et la sécheresse de la peau. Elle apaise les tiraillement de la peau et décongestionne la poitrine

Prépare une lotion : 1 grande cuillère à soupe (feuilles, écorces et rameaux séchées) dans 250 ml d’eau. Laisse refroidir puis trempe s’y des compresses et applique sur les seins douloureux 2 à 4 fois par jour.
En infusion pour les hémorroïdes

Les graines de psyllium : pour la constipation
Fais tremper les graines dans de l’eau bouillante pendant 10 min, puis avale le mélange eau + graines, de préférence le soir au coucher
La racine de guimauve et les fleurs de mauve sont aussi efficaces en cas de constipation, utilise les en gélules ou en infusion, également le soir au coucher

La canneberge : pour les infections urinaires
En infusions ou en gélules
La bruyère peut-être utilisée avec précaution.

Le prêle des champs: pour les vergetures

Riches en silice, il permet la reconstruction des tissus. Il est indiqué en cas de vergetures, rides, il va agir sur l’élasticité de la peau.

Il s’utilise en lotion : fais bouillir un litre d’eau avec 100g de prêle des champs pendant 30 minutes. Filtre, trempe dans la préparation quelques compresses et appliquez sur les endroits à risques (ventre, hanches, fessiers, seins…) 15 à 20 minutes par jour

Le lithotamme : pour le RGO, acidité gastrique
Cette algue est excellente pour traité le problème, puisqu’elle va neutralisée l’acidité.
A consommer en poudre ou en gélule.

La bardane (racine) : pour l’acné de grossesse
En lotion, applique la préparation sur les zones concernées
En infusion, à boire 2 fois par jour loin des repas
Tu peux ajouter à la bardane de la pensée sauvage et de l’ortie

Le thym : Rhume, grippe, angine
Excellent anti-infectieux et antiseptique, le thym est à prendre en infusion.
En cas de fièvre, la fleur de sureau est parfaite.

Le framboisier (feuilles): pour faciliter l’accouchement
Il prépare l’utérus à l’accouchement en le renforçant (prévention des césariennes), améliore l’efficacité des contractions, réduit les nausées, améliore la solidité de la poche des eaux, réduit la douleur du travail avant accouchement et après naissance, régule les hormones après l’accouchement
A prendre sous avis d’un professionnel (n’hésite pas à en parler à ta sage femme, gynéco…), le dernier mois grossesse, en infusion : 2 cuillères soupe bombées pour 1litre d’eau, prends 1 à 3 tasses par jour entre les repas.
Au moment voulu, si les contractions ne sont pas efficaces, ajoute de la sauge au framboisier.

Voilà, je te souhaite une excellente grossesse ! Profite à fond !
#Mange pour deux : en terme de qualité mais pas quantité
#Doua et #Pensée Positive
#Zen Attitude
#Aère toi et fais de la marche …

As-tu déjà utilisé des plantes pendant ta/tes grossesse ? Laquelle ? Quels ont été les effets ? Dis nous tout en commentaire

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Cet article présente un ensemble de conseils et ne remplace en aucun cas un avis médical et ne constitue pas une prescription.
Cet article ne vise en aucun cas à vous dissuader de consulter votre médecin généraliste ou spécialiste ni à arrêter votre traitement médical.

7 conseils pour gérer la fatigue avec la naturopathie

by 5 janvier 2019


MAJ 03/11/21 : 2 synergies d’huiles essentielles anti fatigue (voir plus bas)

La fatigue ! Qui de nos jours ne se plaint pas d’être fatigué ?!

Mais comment en sommes-nous arrivés là ! Une fatigue passagère après un effort, un travail oppressant, on se dit que ce n’est pas bien grave et que nous allons récupérer ! Mais voilà, nous la laissons s’installer, parce que nous vivons une époque où nous baissons souvent les bras, et de fatigue passagère, la voilà qui s’invite dans notre quotidien et devient une fatigue chronique.
Mais concrètement, que se passe-t-il dans notre corps, que faisons nous de mal pour être autant fatigués ?!
La naturopathie apporte quelques réponses et surtout des pistes pour s’en sortir et retrouver la banane, la pêche (ou n’importe quel autre fruit!) bref la forme, le dynamisme, la motivation…

Les causes de la fatigue :

Il y a d’abord les causes évidentes : Hyperactivité, trop de travail, effort physique important, surmenage, manque de sommeil…

Et il y a toutes les autres un peu moins connues ou reconnues en tant que causes de fatigue et pourtant…. :
La fatigue peut provenir du stress, de la sédentarité, d’une mauvaise alimentation, d’un organisme trop encrassé, trop acide, d’une mauvaise digestion, d’un manque de repos réparateur, d’une mauvaise gestion des émotions, d’une mauvaise connaissance de soi et de ses limites…

Gérer sa fatigue :

Il n’y a pas de recettes miracles, pour être moins fatiguée ou plutôt récupérer son énergie plus rapidement et plus durablement, il faut être en équilibre entre les périodes de grosses fatigues et nos moments de repos.
Je vais te donner des pistes simples, des moyens naturels mais essentiels pour trouver cet équilibre et pouvoir de régénérer correctement.

1 – C’est vital : Adopte une alimentation saine et équilibrée

« lis aussi : qu’est ce qu’une alimentation saine et équilibrée »
– Privilégie une alimentation riche en fruits et légumes de qualité et de saison dans la mesure du possible, des céréales complètes, des viandes blanches, du poissons, des légumineuses….
– Évite de consommer des produits raffinés, des produits sucrés et blindés de gras saturés (gâteaux, viennoiseries, chips, soda…), évite le sucre et le sel, les plats industriels.. ;
– Diminue ta consommation de cafés, thés et tous les excitants : même si tu as l’impression que ça donne un ptit coup de fouet en fait ils ont l’effet inverse, ils ne font que camoufler ta fatigue ce qui conduit au surmenage de ton organisme qui lui, lutte pour puiser dans ses dernières ressources d’énergie pour que tu ais cette impression d’être mieux réveillée après avoir bu un café ! (en plus d’épuiser et d’acidifier ton organisme)

2 – Respire ! (Respiration consciente et réfléchie)

Tu me diras « je respire déjà ! » Oui c’est sûr mais je te parle de respiration calmante qui va te permettre de te recentrer sur toi, de te poser. Une respiration « en conscience » permet de te calmer et de te ressourcer
Comment faire : Inspire lentement en gonflant le ventre et prends conscience du chemin qu’emprunte l’air que tu inspires : les narines, le palais, la gorge, la trachée, la cage thoracique qui se soulève.
Expire maintenant lentement en bloquant légèrement l’air qui sort de la gorge et en rentrant en douceur ton ventre comme si tu cherchais à le coller à ton dos.
Quand faire cet exercice de respiration : le matin au lever, le soir au coucher, au boulot, dans les transports, dans un moment de stress, de fatigue….c’est toi qui gère
Combien de temps, combien de fois : Autant de fois que tu en as besoin et 5-15-20 min là aussi c’est à toi de gérer.
Tu verras que pour les premiers exercices, il faudra que tu fasses l’effort pour adopter ce genre de respiration, mais à force de le faire, tu t’y habitueras et ton organisme aussi, tu feras cette respiration instinctivement, naturellement, sans le moindre effort.

3 – Aère toi !

Tu as un jardin, une terrasse, un balcon….une fenêtre : le matin prends le temps de prendre l’air encore frais et fais l’exercice de respiration en conscience vu plus haut. 2,3,4 fois autant de fois que tu peux et que tu en as besoin. Répète l’opération la journée.
Profite également des premiers rayons de soleil, le matin, ils donnent beaucoup d’énergie !

4- Du sport….

Oui, oui même toi qui est sédentaire, il te faut de l’activité ! Alors on se bouge !
Ne t’inquiète pas, il n’est pas question de sport de haut niveau mais de quelques activités récupératrices douces : marche, vélo, natation, gym douce, posture de relaxation…Rien de bien agressif tu vois !

**Prendre soin de s’aérer et de bien respirer permet : d’oxygéner les cellules, de nettoyer l’organisme des déchets, de redonner de la vitalité, de gérer ses émotions et de les transformer de négatives à positives.

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5 – Dors bien !

Le sommeil s’il n’est pas réparateur, nous épuise, nous stress, nous frustre…Le sommeil est un élément capital dans la gestion de la fatigue, pas de sommeil récupérateur, pas de repos, c’est simple à dire mais que faire si tu es une mauvaise dormeuse (tu te réveilles plusieurs fois dans la nuit, ton sommeil est agité, tu es fatiguée au réveil…).
Il faut t’occuper de ton dodo : préparation du sommeil, changement d’habitude alimentaire, changement de rythme…
Il est important, pour lutter contre la fatigue, de respecter son cycle, son appel au dodo : dès les premiers signaux de sommeil (yeux qui picotent et qui se ferment…) il ne faut surtout pas lutter mais aller dormir, même si se coucher tôt relève de l’impossible chez toi, il faut que tu t’écoutes ! N’aies pas peur de changer, ton organisme n’en sera que plus reconnaissant.
Si tu ne trouves pas facilement le sommeil et que ces signaux te sont inconnus alors organise ton sommeil : prépare un rituel, coupe les écrans au moins une heure (voir plus) avant l’heure de dormir, utilise des tisanes qui favorisent un bon sommeil…

6 – Prends du temps pour toi
« lis aussi 10 astuces pour lâcher prise »

Prendre du temps pour soi, ça fait du bien ! Ça détend ! Et si on est détendue, on peut alors se reposer.
Lis un livre, sors avec tes amies, joue un jeu de société avec tes proches, organise toi des soirées cocooning, offre toi un massage

7 – Le repos passe par l’acceptation !
Accepte d’avoir un temps d’arrêt, de pose
Accepte de te décrocher du passé et de vivre intensément l’instant présent
Accepte de te laisser le temps de faire des choses que tu aimes
Accepte de t’aimer, de te respecter et de respecter ton organisme, ses besoins et son cycle
Accepte les situations négatives, positive les et dis toi que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, que ce n’est pas contre toi mais que c’est ainsi
Accepte enfin de faire en sorte que tes obligations deviennent des choix de vie, tu fabriques ainsi ton futur librement !

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https://www.youtube.com/watch?v=5Mk_K0IAi6o

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Les trois cures naturopathique

by 2 janvier 2019

Pourquoi trois cures naturopathique ? Lors d’une consultation avec un(e) naturopathe, celui-ci mettra en place avec toi l’application des trois cures en vue d’assainir et de débarrasser ton terrain de la toxémie.

Antoine Béchamps disait très justement :

principe de naturopathie

La toxémie est l’ensemble des toxiques et toxines qui encrasse et dégrade le terrain de chaque individu.
Le terrain est la base de travail du naturopathe.
Les toxiques (qui viennent de l’extérieur du corps : aliments, pollution, chimie médicamenteuse…)et les toxines (qui viennent de l’intérieur de notre corps : cellules mortes, ralentissement digestif, vie cellulaire…)sont des déchets déposés dans notre corps et qui baignent dans nos liquides. Si ils ne sont pas naturellement et correctement évacués (par la sueur, les urines par ex), la toxémie reste dans notre organisme jusqu’à être déposés dans diverses parties de notre corps et provoquent la maladie.
Les principales raisons de non éliminations des déchets sont : le stress, le manque de sommeil, le froid, le manque d’énergie, la sédentarité, les carences (eau, vitamines, oligo-éléments…)

Les trois cures naturopathique ont, donc pour but, de nettoyer ton organisme de cette toxémie en l’aidant à l’évacuer les déchets.

1- La cure de désintoxication

Cette cure vise à nettoyer le terrain en ouvrant les émonctoires (portes de sorties des déchets de l’organisme) qui sont : le foie, les intestins, les reins, les poumons, la peau. Le naturopathe choisira un ou plusieurs émonctoires à travailler en fonction du type d’encrassement. L’objectif est donc de drainer l’organisme en envoyant les toxines ou en les dérivant vers un émonctoire en vue de les éliminer.
Pour ce faire, nous procédons à un réglage alimentaire (qui permettra également de diminuer les sources de déchets), nous utilisons les plantes, les massages, l’activité physique…


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2- La cure de revitalisation

C’est une phase de reconstruction qui a pour but de rétablir l’énergie vitale à son meilleur niveau. L’organisme vient d’être drainer par la première cure, il faut donc le re-booster et lui faire le plein d’énergie.
Pour se faire le naturopathe va établir un programme alimentaire incluant des aliments vitalisant, des micro (vitamines, minéraux…) et macro (eau, acides gras essentielles…) nutriments. Il établira également un programme hygiène de vie adapté (respiration, relaxation, gestion du stress et des émotions, exercices physiques, organisation du quotidien…)

3- La cure de stabilisation

Ce n’est là, pas tout à fait une cure, mais une hygiène de vie du quotidien, une prolongation des deux premières cures qui deviennent en fin de compte une routine « santé ».
Il faudra donc, que tu poursuives sur les bonnes habitudes apprises lors des deux premières phases :
– Maintenir le réglage alimentaire
– Continuer le programme d’hygiène de vie (relaxation, sport…)

Toute la dimension de ces trois cures naturopathique visent à éduquer le client, c’est à dire toi, à te donner une autre vision de ton corps, de ta santé, ta vitalité, ta capacité d’auto-guérison !

Le rôle du naturopathe n’est pas te rendre dépendant de lui et de ses consultations, mais vraiment de t’apprendre à identifier tes carences, tes erreurs en vue de les corriger et d’optimiser ta propre vitalité, ta propre santé. C’est ça devenir acteur de sa propre santé.

*La durée des cures, les méthodes utilisées sont adaptées individuellement à chaque client en fonction de sa vitalité, de la nature de ses déchets, de sa capacité à évacuer les déchets…

Cet article présente un ensemble de conseils et ne remplace en aucun cas un avis médical et ne constitue pas une prescription.
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L’allaitement des premiers jours

by 20 décembre 2018

L’allaitement des premiers jours : ce petit lait jaune/orange est vraiment précieux pour bébé et son capital santé.

Je te l’ai dis dans l’article précédent : Préparer l’allaitement pendant la grossesse, les hormones préparent toutes seules les seins à l’allaitement. Ainsi, dès la naissance de bébé, les seins vont automatiquement produire du colostrum, un lait riche en vitamines et minéraux et surtout en anti-corps (lire : les bienfaits de l’allaitement).
L’allaitement des premiers jours est très important pour permettre à bébé de profiter de ton bon colostrum. Généralement, tu mettras bébé au sein toutes les 2-3 heures.

Le lait et l’allaitement des premiers jours : comment, combien de temps par tétée… ?

Les bébés sont tous différents, même au sein d’une même fratrie : Certains prendront le sein correctement, d’autres auront besoin d’un peu d’entraînement, certains téteront longtemps d’autre moins.
Par conséquent, c’est bébé qui mène la danse sur le comment et le combien !
Le contact avec le sein, le débit, la force de succion commande la montée de lait.

Les premiers jours, bébé tète peu à chaque tétée d’où une petite montée de colostrum, au fur et à mesure que bébé tétera mieux et plus, ton corps s’adaptera et produira plus de lait.
Pour ton bébé somnolent, et c’est souvent le cas, n’hésite pas à le stimuler : maintiens le en contact peau à peau, propose lui de temps en temps de boire.

Et après le colostrum ?

Deux, trois jours après la production de ce fameux colostrum, tu offriras à ton bébé un liquide blanc translucide, tout aussi riche. Le volume de lait produit augmente très rapidement et tu pourras en être inconforter pendant 2-3 jours.
La montée de lait est très impressionnante : les seins sont gonflés et tendus. Même si c’est douloureux (parfois très), ce phénomène est normal. Propose assez souvent le sein à ton bébé pour éviter l’engorgement. (jets chauds et/ou gant de toilette chaud en massage soulageront tes sein en cas de douleurs/tentions : n’hésites pas à demander conseil
A partir de cette montée de lait, c’est la loi de l’offre et de la demande : Cette allaitement des premiers jours est très important pour le bon fonctionnement de toute ta période d’allaitement : Si bébé boit régulièrement, la production de lait sera régulière et en fonction des besoins de bébé.

Petit conseil : Propose à bébé de boire avant même qu’il te réclame. Oui, oui, il réclame : ses yeux bougent sous les paupières, la bouche tète, porte sa main à la bouche et la tète, ses bras s’agitent…et après dernier recours, il pleut, s’énerve !
Alors pour que l’allaitement se passe bien et que vous puissiez profiter ensemble de ce précieux moment sereinement, donne lui le sein ou du moins propose lui avant qu’il/elle ne s’énerve.
Bébé stressé/énervé = maman stressée/énervée = mise en danger de l’allaitement.

Et du côté de maman ?

Les premiers jours d’allaitement de bébé sont aussi important pour la santé de maman. Certes, des contractions se font encore ressentir, à chaque tétée, mais cela permets à ton utérus de reprendre sa forme et sa place initiale et surtout elles t’évitent l’hémorragie !


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Comment positionner bébé pour une bonne prise du sein ?

Il existe plusieurs position, allongée, semi-assise, avec un coussin d’allaitement….. L’allaitement des premiers jours te permettra aussi à trouver la position qui te convient ainsi qu’à ton bébé. Demande à la sage femme, puéricultrice qui t’accompagne, elle saura te guider.
Les premiers jours, les mamelons sont très sensibles alors n’hésite pas à bien guider ton bébé pour qu’il prenne vraiment toute l’auréole en bouche. La douleur passe après quelques jours, si ce n’est pas le cas, retourne voir ton médecin ou retourne à la maternité, tu seras bien conseillée et entourée !

La durée de la tétée ?

Je te conseille de ne pas te focaliser sur l’heure. Lors de l’allaitement des premiers jours, tu devras prendre le temps de prendre tes marques : installation, mise au sein, stimulation de bébé, le petit rot de fin….ça te semblera long, mais prends le temps. Quand tu seras plus à l’aise, plus expérimentée, la tétée durera moins de temps.

Une tétée tout les combien de temps ?

Alors c’est simple. A la demande !
Contrairement au biberon, l’allaitement au sein ne permets pas de savoir la quantité de lait avalée par bébé. Alors mon conseil est de donner le sein au premier signe de faim de bébé (lire plus haut). Ne t’inquiète pas, en générale, les tétées sont quand même espacée de 2h voir 3. Mais comme je te l’ai dis plus haut, c’est bébé qui mène la danse. De plus, et pour l’avoir vécu, le fait de vouloir contrôler le temps entre deux tétées, ne fait que stressée maman et bébé. Crois moi, ne tombe pas dans le piège de vouloir donner impérativement le sein toutes les 3h par exemple, écoute ton corps, donne le sein quant tu sens que tu as besoin de le vider, et quand bébé réclame ! #positiveAttitude


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Préparer l’allaitement pendant la grossesse, oui / non ?

by 20 décembre 2018

Préparer l’allaitement pendant la grossesse ? Une vrai question que beaucoup de mamans se posent dans le souci, toujours, d’offrir le meilleur à leurs enfants.

Donc, ça y est ! Tu es décidée à allaiter ! Parfait !
Mais voilà, maintenant, une question te taraude : Faut-il, oui ou non préparer l’allaitement pendant la grossesse ?

Alors, tout d’abord, j’aimerais juste te signaler que, jusqu’à preuve du contraire, aucune femelle mammifère ne prépare ses mamelles à allaiter ses petits…ok
Ceci étant dit, tu lis des magazines, navigues sur le net… et tu te rends compte qu’il est conseillé de se préparer à l’allaitement : massages, étirements, crèmes…
Est ce que tout cela est vraiment utile ?

Petit tour d’horizon spatio-temporel.
Il fut un temps où les femmes qui désiraient allaiter devaient étirer les mamelons pour les faire ressortir car ils avaient été écraser par leur corsaire.
Au 18ème siècle, des médecins poussaient même leurs patientes à faire téter leurs seins (nous passerons sur le « par qui ? ») pour arrondir le mamelon et faciliter ainsi l’allaitement et la mise au sein de bébé.
Encore aujourd’hui, dans certaines tribu de centre Afrique, les femmes enceintes ont droit à un massage aux pierres, des seins pour leurs donner une belle forme allongée.
En occident, la femme est tellement poussé à l’obsession du beautifulement beau qu’on apprend au jeune maman à prendre un tas de précautions censées éviter les petits désagréments dus à l’allaitement : crème raffermissante et anti-vergetures, soutien-gorge/brassières de maintient…

Est ce que ça marche ? Est ce vraiment utile ?

Et bien pas forcement figures toi ! La majorité des médecins s’accordent à dire que dans la majorité des cas de douleurs des mamelons et crevasses cela est du à une mauvaise succion de bébé (mauvaise position de bébé, donc mauvaise mise en bouche…)
Donc, tu comprends bien que toutes les préparations imaginables pendant la grossesse, ne pourront rien faire dans ce cas là.

Alors comment préparer l’allaitement pendant la grossesse en fin de compte ?
Et bien, saches que la préparation se fait naturellement et automatiquement pendant la grossesse, sans que tu n’interviennes.
Que tu ais choisis d’allaiter ou non, durant toute la grossesse ton corps va se préparer à allaiter. Et oui tout seul, comme un grand :
– Les seins gonflent et deviennent sensibles à mesure que les glandes mammaires se développent,
– L’auréole du mamelon change de couleur et se durcit, signe encore que les glandes se développent.
– Les seins commencent à produire du colostrum pendant le deuxième trimestre de grossesse : je te le dis tout de suite, inutile d’en extraire et de masser les mamelons avec ça ne sert strictement à rien.

Attention la forme et la taille des seins n’indiquent en rien la capacité d’allaiter, pas de panique donc !
De même, si le mamelon est petit, rétracté, il est inutile d’avoir recours à des étirements, mettre des coupelles ou encore exercer des pressions dessus. Garde en tête que bébé ne tête pas au mamelon, mais pour une bonne succion, il devra attraper toute l’auréole. Alors il faudra juste que tu apprennes à guider bébé pour qu’il attrape le bon bout…de sein ! Et c’est la seule préparation / apprentissage à donner aux mamans, toutes les autres manipulations ne servent à rien.

Pour conclure, je dirais que la meilleure préparation à l’allaitement pendant la grossesse du moins sur le plan physique et technicité, et tout simplement de ne rien faire et d’essayer avec bébé à la naissance, voilà c’est dit !

La vrai préparation, peut-être, est sur le plan mental. Pour cela je ne ferais que citer la Leche league :

« En fait, la vraie préparation, celle qui peut faire la différence entre un allaitement réussi et un allaitement raté, elle ne se fait pas dans le corps, mais dans la tête.
La vraie préparation, c’est d’avoir vu, depuis qu’on est petite fille, des femmes de sa famille ou de son voisinage allaiter leurs bébés avec bonheur. Personnellement, je fais remonter mon désir d’allaitement au fait d’avoir vu ma soeur aînée allaiter sa première fille, lorsque j’avais 8 ans.
La vraie préparation, ce serait d’avoir toujours entendu parler de l’allaitement comme la manière normale de nourrir un bébé. D’en avoir entendu parler en famille, à l’école, dans les livres, les magazines, sur les affiches, à la télé, au cinéma…
La vraie préparation, c’est de s’informer pendant la grossesse, de lire, de rencontrer des femmes qui allaitent dans les groupes de mères.
En effet, l’allaitement étant un comportement en partie acquis, sa réussite implique la connaissance d’un certain nombre de faits. Combien de sevrages précoces ont pour raison un problème d’allaitement qui aurait pu être évité ou résolu si la mère avait été correctement informée ?
La vraie préparation, c’est de s’informer sur les pratiques en matière d’allaitement du lieu où l’on a prévu d’accoucher. Qu’en est-il de la première mise au sein ? Sépare-t-on l’enfant de sa mère pendant la « période sensible » des deux ou trois premières heures après la naissance ? Laisse-t-on le bébé avec sa mère pendant la nuit ? etc.
La vraie préparation, c’est de s’informer non seulement sur l’allaitement, mais plus généralement sur le comportement normal d’un nouveau-né. Trop de futurs parents arrivent à l’accouchement dans l’ignorance totale de ce qu’est la réalité de la vie quotidienne avec un bébé, et avec des attentes totalement irréalistes. Du coup, si le bébé ne fait pas rapidement ses nuits, réclame à téter avant le délai prescrit, a des coliques, etc., ils vont se sentir perdus, incompétents… et arrêter l’allaitement, accusé de tous les maux. » La Leche League France Association promouvant le soutien à l’allaitement naturel.


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Cet article ne vise en aucun cas à vous dissuader de consulter votre médecin généraliste ou spécialiste ni à arrêter votre traitement médical.

S’organiser pour un allaitement durable

by 18 décembre 2018

5 règles d’or à suivre pour apprendre à s’organiser pour un allaitement durable dans le temps.

Tu viens de sortir de la maternité et te voilà confronter à ton quotidien avec un petit bonus. Ce beau cadeau de la vie, qui pleure, qui s’agite et qui demande beaucoup d’attention !
Et oui, à la maternité, tu étais dans ta bulle avec ton bébé, tu ne t’occupais que de lui, mais maintenant que tu es rentrée, tu dois gérer la maison, le manger, les autres enfants si tu en as et aussi ton homme ! En effet, il lui faut beaucoup d’attention à ce gentil papa.
Voici quelques conseils qui te permettront de jongler entre ton rôle de maman, de ménagère, d’épouse, de working-girl….

Règle numéro 1 : Les premières semaines : PAS D’ORGANISATION !

Oui Oui je t’assure ! Ne te prends pas la tête à tout vouloir gérer en temps et en heure. Déjà parce que tu as besoin de repose : ton corps a été éprouvé par la grossesse, l’accouchement, la mise en route de l’allaitement…Alors si tu peux ne changer que les couches de bébé et l’allaiter au moins les premières semaines, ça sera tout bénéf.
N’oublie pas ! Comme je te l’ai dis dans l’article précédent : L’allaitement des premiers jours, la meilleure stratégie pour un allaitement réussit, c’est d’allaiter bébé la demande. Ça t’éviteras de l’énervement, du stress et un burn out qui arrivera au galop.
Alors opte pour le minimum syndical : ne cherche pas à t’imposer un rythme qui sera forcément chambouler à chaque pleur de ton bébé.
Délègue les taches ménagères à monsieur, papi, mami, tonton et tata seront sollicité pour emmener tes premiers enfants à l’école, au sport…

Règle numéro 2 : Reste MOTIVEE

Et pour rester motivée, il faut que la décision d’allaiter soi tienne sinon tu ne tiendras pas sur la durée. Si tu es convaincue du bienfait de l’allaitement naturel, apprends à surmonter ta fatigue en te mettant pas la pression. Fais toi aidé pour toutes les autres choses du quotidien pour canaliser ton énergie sur l’allaitement de bébé.
Les douleurs dues à la montée de lait ne doivent pas te faire arrêter l’allaitement (sauf avis médical bien évidemment). Apprends à les gérer en ayant les bons gestes et en n’hésitant pas à te faire aider : les maternités sont en général, toujours à l’écoute des mamans, même lorsque celle ci rentre à la maison, ou, fais toi suivre par une sage femme : Ne reste pas seule dans ta douleur qui je le répète normal vu le débit de lait qui monte les premiers jours.

Règle numéro 3 : Prends du temps pour toi

Et cette règle dépend du résultat de la première : Si tu te consacre à bébé, entre deux tétées, tu pourras dormir ou du moins te reposer, sortir prendre l’air, faire les magasins (bon j’avoue vite fait!). Prends RDV chez ta coiffeuse, prends un bain, ne rien faire du tout…enfin bref Be COOL !


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Règle numéro 4 : Ne laisse pas les « autres » gérer ton allaitement !

L’entourage est bien sympa mais souvent il arrive à te mettre une pression de dingue !
– Il pleure allaite le !
– Mais ça fait pas une heure que tu l’a allaité, laisse le donc pleurer !
– Tu ne devrais pas le prendre avec toi la nuit !
[ D’ailleurs, à ce propos, moi je dis VIVE LE CODODO, mais on en reparlera dans un autre article].
– Allaite le trois mois ça suffit !
– Tu arrêtes déjà d’allaiter !
STOPPPPP, tu es la seule responsable de l’allaitement de ton ptit bébé. Tu es la seule juge de quand l’allaiter ? Tout les combien de temps ? Si l’allaitement a assez durer ou pas. Ne laisse pas les bon conseillés te miner et te mettre la pression, c’est un bon moyen de te dégoutter de l’allaitement.
L’allaitement est un acte personnelle et dois rester naturel, qui répond donc a un besoin naturel…
N’hésite pas à dire GENTILLEMENT : c’est bon je gère…(en gros ficher moi la paix ! ) ….Be Zen !

Règle numéro 5 : Tire ton lait pour pouvoir retourner travailler ou vaquer à tes occupations

Voilà maintenant, des semaines sont passées, l’allaitement est bien en place, bébé prends du poids, il dort plus et mieux…
Tu ressens le besoin de sortir (plus longtemps), de reprendre le travail ? Pas de problème, tu peux aisément allaiter bébé juste avant de sortir et tirer ton lait pour la prochaine tétée. Oui le lait maternelle se tire, se réfrigère, se congèle…
A l’aide d’un tire lait mécanique ou électrique, tire ton lait que tu confieras à la personne qui gardera bébé.
Même s’il est évident que donner le lait directement au sein est le meilleur moyen d’en tirer tous les bienfaits, on peut conservé le lait maternelle à température ambiante pendant 4h (24h dans une glacière, sac isotherme à 15°), au frigo pendant 8 jours à 4° et au congélateur pendant 6 mois.
Pour le lait décongelé, à température ambiante, il faudra consommé le lait dans l’heure, au frigo dans les 24h, il ne faut surtout pas le recongeler bien-sûr !
Tu vois tu peux retourner travailler tranquillement, te promener, aller au restaurant… sans que ton allaitement soit interrompu !

Tu vois s’organiser pour un allaitement durable n’est pas compliqué, il suffit d’avoir la volonté et la motivation nécessaire !

Et toi, qu’en est-il de ton allaitement, comment gère tu ? Partage avec nous ton expérience en commentaire !

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Cet article présente un ensemble de conseils et ne remplace en aucun cas un avis médical et ne constitue pas une prescription.
Cet article ne vise en aucun cas à vous dissuader de consulter votre médecin généraliste ou spécialiste ni à arrêter votre traitement médical.

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